- Philippe Frédière | Crée le 10.10.2018 à 04h25 | Mis à jour le 10.10.2018 à 06h43ImprimerCe schéma montre les prix maximums et les marges plafond édictées par le gouvernement. Si le système fonctionne, le kilo de salade ne pourra plus dépasser 850 francs au détail.CONSOMMATION. Le gouvernement va plafonner les marges et les prix de huit fruits et légumes dont les tarifs deviennent prohibitifs pendant la saison chaude.
Promis, juré, craché, on ne reverra plus la salade verte à 1 000 francs ou 1 500 francs pendant la saison chaude. C’est en tout cas ce qu’a affirmé hier Nicolas Metzdorf, à la fois porte-parole du gouvernement et membre de l’exécutif en charge de l’agriculture.
Avec la réglementation qui va entrer en vigueur, les prix de vente des producteurs et des revendeurs seront plafonnés pour huit catégories de fruits et légumes.
Un an de test
Sont concernés les salades, les tomates, les carottes, les choux, les concombres, les courgettes, les oignons, les citrons. Les autres fruits et légumes conservent des prix libres, à l’exception des pommes de terre dont les tarifs sont régulés par l’Ocef.
La mesure de plafonnement va durer un an, mais elle opérera surtout pendant la saison chaude où la production locale se fait rare et où les prix augmentent du fait de la pénurie.
Pour ces huit produits, le commerçant détaillant qui s’approvisionne directement auprès d’un producteur ne pourra pas appliquer une marge supérieure à 1,5.
Si le produit passe du producteur au détaillant par un grossiste, la marge totale ne pourra pas excéder 1,83.
S’agissant des produits d’importation, il n’est pas possible d’imposer des plafonds de prix de vente aux maraîchers australiens ou néo-zélandais. En revanche, le gouvernement entend jouer sur la marge en valeur absolue que sont susceptibles d’appliquer les importateurs. Ces marges seraient de 300 francs le kilo pour la salade et les tomates, 150 francs pour les courgettes, les carottes et les citrons, et 100 F pour les oignons et les concombres.
En compensation, le gouvernement s’est engagé auprès des producteurs.
Initialement, ce travail devait être effectué par l’interprofession, mais la lenteur des opérations a nécessité une mesure d’urgence du gouvernement puisqu’on approche de la saison chaude.
A la Chambre d’agriculture, on rappelle aussi une règle de bon sens. Si l’on se remettait à consommer des fruits et légumes de saison et de proximité, les prix ne connaîtraient pas de telles envolées. Ou alors les étals seront vides.
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