C'est le hasard qui a conduit Florence Fauquembergue dans l'aventure des Nouvelles calédoniennes il y a déjà 16 ans. « Guide touristique de formation, hormis le sens du contact, rien ne me prédestinait à devenir commerciale. Mais j'ai tout de suite accroché à ce métier car l'une des qualités majeures d'un commercial en presse quotidienne régionale, c'est vraiment la réactivité et l'anticipation. Lorsque j'ai débuté, j'ai visité la rotative que j'ai trouvée hyper impressionnante. J'ai aussi eu la chance de commencer au Surcouf où se trouve la rédaction. On pouvait suivre tout au long de la journée l'élaboration du journal. Aujourd'hui, nous ne sommes plus sur le même site mais nous pouvons toujours le faire via le système éditorial. » Depuis 2006, les supports ont aussi évolué et le développement de nouveaux outils en général et du numérique en particulier a fait évoluer les pratiques. « Il y a quinze ans, je faisais moi-même des photos dans les magasins et aujourd'hui, on travaille aussi sur des formats vidéo. » Mais une chose ne change pas : « L'importance du contact avec les clients. C'est vraiment une relation de confiance qui s'établit au fil des années. C'est passionnant de suivre nos clients mais aussi de participer au lancement de nouveaux. » Car, il ne s'agit pas de se limiter à vendre des espaces publicitaires : « Nous avons avant tout un travail de conseil. La richesse du quotidien est un atout pour nos annonceurs. Cela permet de trouver le meilleur emplacement pour chacun. Une société du Nord va vouloir communiquer dans les pages Brousse ; pour toucher les nouveaux arrivants, quand il y en a, on va se tourner vers les pages France car on sait que même s'ils veulent s'imprégner de la Calédonie, ils vont continuer à lire les informations métropolitaines.  Et nous avons même des informations sur le Pacifique que l'on trouve nulle part ailleurs. » Autre facette de son métier que Florence apprécie beaucoup, la création : « Nous proposons un service tout compris. Nous travaillons donc aussi sur le visuel avec nos clients qui n'ont pas d'agence de publicité. C'est passionnant, car on se penche sur des domaines très différents que l'on ne connaît pas forcément. On doit découvrir le produit pour le mettre en valeur avec nos infographistes. C'est aussi ce qui fait l'intérêt de ce métier. On ne s'ennuie jamais ! »