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    Nouvelle Calédonie
  • Nadège Bège | Crée le 24.06.2021 à 15h22 | Mis à jour le 01.07.2021 à 09h48
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    Installée à Bourail depuis 1972, Roberte Tuulaki achète les Nouvelles tous les jours. Photo Nadège Bège

    Roberte Tuulaki est une lectrice inconditionnelle. « J'ai toujours lu le journal », assure-t-elle. Avant Les Nouvelles calédoniennes, « je lisais la France Australe, pour qui j'ai d'ailleurs travaillé dans les années 1970-1971. Je livrais les journaux », précise la Bouraillaisse d'adoption, arrivée sur le Caillou en 1952, à l'âge de 8 ans, et installée à l'entrée du village.

    La lecture du journal, « c'est le rituel du matin, dit-elle. Même quand j'étais fauchée, je faisais ma liste avec le pain, le journal et un paquet cigarettes car à l'époque je fumais. Mon mari et moi nous lisons le journal tous les jours. Il le parcourt d'abord puis vient mon tour. Je le lis jusqu'à la fin. Il fait partie de ma vie, car j'aime bien m'informer. C'est un support que je peux lire et relire, etc., J'archive même les articles importants. »

    Roberte ne se contente pas de lire Les Nouvelles, elle jette sur ce support un regard critique : « je ne conçois pas ma vie sans ce journal que j'ai vu évoluer. Il y a eu l'arrivée des couleurs, qui est agréable, mais le noir et blanc ne m'ont jamais gênée. Il y a eu aussi le changement de format. Quoi qu'en disent certains, je trouve ce quotidien génial et il faut qu'il continue à vivre. »

    La lectrice bouraillaise a également su évoluer avec l'arrivée des nouvelles technologies, quoique... « J'ai un abonnement internet, mais j'avoue que j'aime bien le support papier. L'internet me permet de voir la veille les gros titres du lendemain. » Et aime faire part de ses interrogations : « Quand je lis le journal et qu'il y a quelque chose qui me dérange j'appelle Les Nouvelles et je discute avec un journaliste. Je suis toujours bien reçue. »

    « Pour moi, c'est primordial »

    En tout cas, rien ne saurait arrêter notre lectrice assidue : « Quand il y a un cyclone ou un autre cataclysme et que nous ne pouvons pas avoir le journal, j'appelle Nouméa et demande à une librairie de me le faire livrer. Vraiment, quand je ne l'ai pas cela me manque. Je conserve d'ailleurs tous les journaux, j'en ai des piles. Les Nouvelles pour moi c'est primordial. »

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