- La rédaction | Crée le 04.07.2024 à 16h00 | Mis à jour le 04.07.2024 à 15h59ImprimerLe Medef condamne les dernières exactions commises ces derniers jours à l’image du centre de formation de la mine à Poro et demande ainsi à l’État plus de fermeté à l’égard des émeutiers. Photo DRAprès de nouvelles exactions commises cette semaine, le syndicat patronal demande à l’État de "renforcer son intervention pour assurer un avenir aux Calédoniens", lui qui demeure "le seul et unique acteur à pouvoir protéger ce qui n’a pas encore été détruit".
Dans un communiqué envoyé ce jeudi, le Medef NC annonce que, malgré la présence accrue des forces de l’ordre depuis quelque temps, les "Calédoniens constatent chaque jour que le mouvement insurrectionnel", subi par la Nouvelle-Calédonie depuis le 13 mai, "ne cesse de se répandre".
Pour le syndicat patronal, "il est inadmissible et intolérable de voir que certaines entreprises font encore l’objet d’exactions", comme la Sfac en ce début de semaine ou encore le centre de Formation aux techniques de mine et des carrières de Poro, été incendié dans la nuit du 2 juillet.
Mais au-delà des exactions matérielles, le Medef constate "que certains quartiers ou communes sont encore les otages des émeutiers, quand d’autres, principalement des salariés, font l’objet de harcèlement et d’intimidation". Cette situation "insupportable" qui perdure jour après jour et est en proie à une "banalisation inacceptable" a un "impact psychologique", assurent les représentants patronaux qui souhaitent "apporter tout leur soutien à toutes ces familles, victimes des exactions".
Ne pas se tromper de victime
La situation ne peut plus durer, prévient le Medef. L’État a posé certaines conditions à l’accompagnement dans la reconstruction. Mais pour les acteurs économiques, la condition préalable à la reconstruction demeure "la confiance". Et cette confiance doit pouvoir trouver racine dans l’engagement et la fermeté de l’État. "Nous avons besoin de garanties et d’engagements forts et pérennes pour retrouver l’énergie nécessaire à la reconstruction de notre tissu économique", dit le Medef avant de préciser que les "chefs d’entreprise et salariés, victimes de cette série d’émeutes, n’accepteront pas de financer la reconstruction d’outils incendiés, pillés ou détruits par des individus empreints de haine". Pour le syndicat patronal, il ne faut pas "confondre les responsables et ne pas commettre l’erreur de condamner les victimes de ces événements inqualifiables".
Par conséquent, le Medef demande à l’État de "renforcer son intervention, d’honorer ses engagements et d’assurer un avenir à l’ensemble des Calédoniens" car il demeure "le seul et unique acteur à pouvoir protéger ce qui n’a pas encore été détruit et reconstruire ce qui l’a été".
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