- A.T. | Crée le 26.10.2023 à 12h32 | Mis à jour le 26.10.2023 à 14h27ImprimerLes leaders du parti interpellent les élus : "N’est-il pas temps de confronter nos visions sur l’avenir du pays autrement que par Etat ou médias interposés ?" Photo Archives LNCLe parti non-indépendantiste propose aux différents groupes politiques du Congrès de se rencontrer pour discuter ensemble de l’avenir institutionnel, avant même les négociations qui devraient s’ouvrir lors de la visite du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, fin novembre.
Alors que le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin était attendu début novembre sur le Caillou, son déplacement a finalement été reporté aux 24 et 25 novembre prochains. Calédonie ensemble prend acte de cette décision, mais appelle les différentes forces politiques locales à renouer le dialogue sur l’avenir institutionnel d’ici-là.
" Nous considérons que laisser le dialogue en jachère aussi longtemps, alors que les délais sont contraints, pourrait contribuer à ralentir davantage encore la construction d’un accord, explique le parti non-indépendantiste par voie de communiqué. C’est pourquoi, à défaut d’échanger avec l’État, il est de notre responsabilité collective de nourrir le dialogue entre Calédoniens, en ouvrant une séquence de discussions entre les groupes politiques du Congrès qui composent les délégations engagées dans le processus de négociation."
Un processus engagé depuis plus d’un an
Car Calédonie ensemble tient à rappeler que depuis déjà plus d’un an, à savoir depuis la venue de Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer, l’État et les différentes formations politiques sont engagés dans des discussions sur la sortie de l’accord de Nouméa. Un processus qui a d’ailleurs abouti à un projet d’accord présenté par Gérald Darmanin, début septembre, aux élus calédoniens, à l’issue des discussions trilatérales des Paris.
"Depuis lors, les échanges se poursuivent à un niveau technique, selon des modalités différentes en fonction des positionnements politiques des groupes, avec le préfet délégué Rémi Bastille", assure Calédonie ensemble, qui tire un constat : "Chaque groupe politique a exposé chacun de son côté ses réflexions à l’État sur la manière dont il envisage la sortie de l’accord de Nouméa. Chaque groupe politique a présenté ses contributions écrites sur les différentes thématiques." Autrement dit, "nous ne nous sommes jamais parlé directement entre nous."
"Sortir par le haut de l’accord de Nouméa"
Afin de "sortir par le haut" de l’accord de Nouméa, le mouvement invite donc les différents groupes politiques du Congrès à se rencontrer afin "d’engager une discussion approfondie sur l’ensemble des questions à aborder en préparation des prochaines négociations."
Des courriers en ce sens ont donc été adressés à Pierre-Chanel Tutugoro pour l’Union calédonienne, Françoise Suve pour les Loyalistes, Jean-Pierre Djaïwé pour l’Uni et Virginie Ruffenach pour le Rassemblement.
"Si ces premières bilatérales avec les groupes politiques suscités s’avéraient suffisamment constructives, nous pourrions envisager une seconde étape qui pourrait rassembler alors l’ensemble des groupes politiques du Congrès qui souhaitent s’inscrire dans cette démarche", poursuit le parti, convaincu qu’il faut "prendre notre part dans le chemin engagé sans nous décharger, comme nous l’avons fait peut-être trop souvent, de nos responsabilités sur l’État."
MERCI DE VOUS IDENTIFIER
Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.X
J'AI DÉJA UN COMPTEJE N'AI PAS DE COMPTE- Vous n'avez pas encore de compte ?
- Créer un nouveau compte
Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement. -
-
DANS LA MÊME RUBRIQUE
-
VOS RÉACTIONS
- Les transports aériensà consulter ici