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    Nouvelle Calédonie
  • AD | Crée le 16.07.2024 à 18h10 | Mis à jour le 16.07.2024 à 18h10
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    Le communiqué est signé de la main de Judickaël Selefen, ici au centre de la photo. Photo Archives LNC / Baptiste Gouret
    Le Bureau politique du Palika réagit à la déclaration de Sonia Backès du 14 juillet dernier. Dans ce discours, la présidente de la province Sud propose l’autonomisation des provinces. Une idée fermement condamnée par le Palika, qui dénonce un "discours démagogique".

    La réaction du Palika est ferme. Le discours de Sonia Backès, présidente de la province Sud, lors du 14-Juillet fait réagir. Elle y dénonce les "ambiguïtés des Accords de Matignon et de Nouméa", y rappelle l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, et surtout estime que les Calédoniens vivent "les uns à côté des autres". Pour toutes es raisons, la présidente de la Maison Bleue propose "une autonomisation des provinces". Des "propos irresponsables et dangereux tant pour l’unité et la cohésion de notre pays", s’indigne le bureau politique du Palika. Dans un communiqué envoyé ce mardi, le parti précise sa propre compréhension des Accords : "si ceux de 1988 ont effectivement rétabli la paix, ils ont aussi engagé notre pays sur la voie de la décolonisation au travers du rééquilibrage politique, géographique, économique et social. 10 ans plus tard, l’Accord de Nouméa s’est inscrit dans la continuité de ce processus de décolonisation sous le prisme de la construction d’un pays et d’un peuple."

    Un sauvetage du dernier bastion loyaliste

    Sous la plume de Judickaël Selefen, qui signe le communiqué, l’ambiguïté des Accords ne tient que pour ceux qui "n’ont jamais souhaité l’assumer et ne l’assume toujours pas !" Le Palika dénonce donc l’inaction des partis Loyalistes et Rassemblement-LR, une inaction qui aurait "inhibé la capacité de notre pays à s’émanciper pour prendre en charge l’ensemble de ses besoins." La solution d’autonomiser les provinces serait une "partition politique, ethnique, culturelle et économique du pays" selon le Palika, qui y voit "un sauvetage coûte que coûte du dernier bastion électoral que représente la province Sud."

    Un avenir partagé

    Pour le Palika, même si le vivre ensemble a été mis à mal par les "récents évènements", il "affirme avec force que rien ni personne ne pourra remettre en cause la volonté du FLNKS de faire peuple et rappelle que nous sommes tous héritiers de la poignée de main de 1988. Une poignée de main pour vivre ensemble et non côte à côte." Ainsi, si les violences de ces derniers mois, "tout le monde se doit de les condamner," elles "n’ont pas sonné le glas du vivre ensemble, bien au contraire."

    Elles "interpellent la capacité de chacun d’entre nous à imaginer […] une solution politique consensuelle qui doit permettre de nous projeter collectivement dans un avenir partagé, durable et enfin définitif." Une solution politique qui, toujours selon le bureau politique du Palika, "ne pourra pas éluder la nécessité de donner une réponse à la revendication indépendantiste qui a cours depuis 50 ans maintenant et qui traverse les âges tout comme l’ensemble des couches de la société calédonienne."

    Enfin, le Palika rappelle que, selon lui, la seule solution est la pleine souveraineté en partenariat avec la France.

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