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    Nouvelle Calédonie
  • Aurélia Dumté | Crée le 10.07.2024 à 15h59 | Mis à jour le 10.07.2024 à 16h02
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    Le Palika félicite Emmauel Tjibaou pour son élection dans la seconde circonscription. Photo Aurélia Dumté
    Le bureau politique du Palika, par voie de communiqué, se réjouit du "tournant historique" de ces législatives anticipées 2024, avec l’élection, dans la seconde circonscription, d’Emmanuel Tjibaou. C’est aussi l’occasion pour le parti d’estimer que la loi sur le corps du dégel électoral est "un alibi aux exactions en cours." Le Palika constate également une "progression en faveur de la pleine souveraineté", qui doit se faire en partenariat avec la France.

    Pour le bureau politique du Palika, "les élections législatives des 30 juin et 7 juillet marquent un tournant historique et politique majeur dans l’histoire de Kanaky Nouvelle-Calédonie." Le parti politique félicite évidemment la victoire d’Emmanuel Tjibaou, candidat indépendantiste et nationaliste dans la seconde circonscription, à qui il apporte "tout son soutien". Cette victoire est qualifiée d’historique à bien des égards : "plus de 81 000 électeurs s’étant prononcés en faveur des candidats indépendantistes contre 72 000 en face et, tout cela, sur la base d’un corps électoral général ouvert à l’ensemble des résidents du pays et d’une participation inédite de 71,35 %."

    "Pleine souveraineté en partenariat avec la France"

    Retournant les chiffres, le Palika estime que les 35 % d’abstentionnistes à Nouméa "désapprouvent ainsi la ligne politique extrémiste défendue par la tendance Loyalistes/Rassemblement-LR."

    Le bureau politique poursuit : "Ces résultats confirment une nouvelle fois la progression de la tendance en faveur de la pleine souveraineté,", ainsi "la perspective d’un avenir commun, durable et définitif en Kanaky Nouvelle-Calédonie ne peut éluder la nécessité de donner une réponse à la revendication indépendantiste qui a cours depuis plus de 50 ans maintenant et qui traverse aussi bien les générations que les différentes strates de notre société".

    Par conséquent, le bureau politique du Palika estime que "la pleine souveraineté en partenariat avec la France constitue le seul nouveau contrat social qui permettra de répondre, à la fois, à cette revendication politique, aux préoccupations que soulève l’indépendance, à la volonté de vivre ensemble et au besoin de redéfinir nos liens avec le peuple français."

    Le non au dégel du corps électoral un alibi aux exactions

    Le parti politique analyse également les résultats nationaux, et se réjouit du "renforcement de la gauche", ce qui peut permettre "d’appréhender plus sereinement la suite" et tend à confirmer "la mort du projet de loi constitutionnelle dégelant le corps électoral provincial." L’occasion pour le Palika de préciser que l’appel au non-dégel du corps électoral "ne saurait servir si ce n’est d’alibi aux exactions en cours. En ce sens, le BP du Palika réitère sa demande que soient définitivement levés les barrages qui obstruent les axes routiers pour permettre la libre circulation des personnes et des biens."

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