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    Nouvelle Calédonie
  • La rédaction | Crée le 26.06.2024 à 17h00 | Mis à jour le 26.06.2024 à 17h15
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    Thomas Nasri est le candidat Reconquête ! dans la première circonscription. Photo DR
    Thomas Nasri est le candidat Reconquête ! aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet dans la première circonscription. A 35 ans, cet ancien journaliste, soutien de la première heure et ancien directeur de cabinet d’Éric Zemmour, défend "une vision claire du peuple français et de sa grandeur" et revendique "un dégel total du corps électoral".

    Qu’est-ce qui a motivé votre candidature aux législatives ?

    La situation en Nouvelle-Calédonie depuis un mois et demi est indigne de la France, tant sur le plan sécuritaire qu’économique, avec la destruction des commerces et les pénuries de nourriture qui se poursuivent. Les députés sortants, Philippe Dunoyer et Nicolas Metzdorf, ont soutenu Emmanuel Macron sans relâche. C’était déjà une énorme faute vis-à-vis de la Métropole où l’identité française est détruite par Macron. C’est désormais une catastrophe pour les Calédoniens. Avec Éric Zemmour, nous défendons au contraire une vision claire du peuple français et de sa grandeur. Nous n’avons pas varié de ligne, car la question identitaire est celle de notre avenir.

    Qu’attendez-vous de ces élections ?

    Il faut mettre tous les sujets sur la table, sans tabou. Il faut dire le racisme anti-blanc que subissent les habitants au quotidien de la part des Kanak. Nous vivons une insurrection de la part de ceux qui refusent la démocratie et le vote des trois référendums en faveur de la France. Il est plus que temps de régler la situation en acceptant le rapport de force. J’appelle les Calédoniens à voter Reconquête ! car nous n’aurons pas peur de faire intervenir les gendarmes et l’armée pour rétablir l’ordre. Ce n’est pas aux citoyens d’assurer la sécurité jour et nuit, mais à l’État. La Constitution nous permet de déclencher l’État de siège et régler la situation très vite. Mais il faut avoir le courage d’agir, ce qui n’est pas le cas de mes concurrents.

    Emmanuel Macron fait la même chose depuis 2017 : des opérations de communication, suivies de renoncements dès que l’obstacle approche.

    Le président de la République a annoncé sa décision de suspendre le projet de loi sur le dégel. Qu’en pensez-vous ?

    Emmanuel Macron fait la même chose depuis 2017 : des opérations de communication, suivies de renoncements dès que l’obstacle approche. Il n’a aucune vision de la France, ni de la continuité de son peuple. Il s’est intéressé à la Nouvelle-Calédonie après s’être fait humilier en 2021 lors de l’affaire Aukus et la perte d’un contrat de sous-marins avec l’Australie. Mais ce n’était qu’une question d’ego, d’image. Le fait que plus de 40 000 Français soient traités comme des sous-citoyens en Nouvelle-Calédonie, sans droit de vote aux élections provinciales, ne l’émeut pas particulièrement. Et désormais, il se soumet aux insurrectionnistes en voyant la situation lui échapper. Marine Le Pen fait la même chose, en promettant un nouveau référendum. Seul Éric Zemmour ne s’est jamais renié. Face aux Kanak comme face aux banlieues en Métropole, nous savons qu’il n’y aura jamais de paix en cédant toujours plus de terrain. Il faut retrouver le goût de la puissance et de la force. C’est ainsi que la France se fera respecter à nouveau.

    Comment aborderez-vous cette question si elle est de nouveau présentée à l’Assemblée nationale ?

    Le camp d’Emmanuel Macron est en voie de disparition. Une majorité de droite, patriote, nationale, va voir le jour à la suite de ces élections législatives. Mais il ne faut pas que les députés s’endorment et partent en vacances une fois élus, comme si la situation en Nouvelle-Calédonie n’était plus un sujet. Malgré leurs soutiens à Nouméa, les députés sortants Philippe Dunoyer et Nicolas Metzdorf ont été inaudibles à Paris durant leurs mandats. En tant que proche collaborateur d’Éric Zemmour, je connais parfaitement Paris, ses réseaux et ce qu’il faut faire pour être entendu à l’Assemblée et via les médias en Métropole. C’est là que se joue la réussite ou l’échec d’un mandat de député au service des Calédoniens. Si les électeurs me font confiance, je forcerai le retour du dégel du corps électoral à l’Assemblée dès le lendemain de mon élection, avec une nouvelle majorité favorable pour agir.

    Le retour de la puissance française passe par l’implantation en Nouvelle-Calédonie de la principale base militaire française du Pacifique.

    Quels sont les thèmes que vous souhaitez aborder avec les Calédoniens durant cette campagne ?

    Les Calédoniens ont voté par trois fois pour affirmer leur volonté de rester Français : nous devons donc clore l’accord de Nouméa par une révision constitutionnelle qui ancre définitivement la Nouvelle-Calédonie comme française. Ensuite, nous l’avons abordé, nous défendons un dégel total du corps électoral. Cette humiliation vis-à-vis de Français qui travaillent et paient leurs impôts en Nouvelle-Calédonie, parfois depuis plus de 25 ans, est insupportable.

    Le gouvernement et le Congrès sont aux mains des Indépendantistes parce que la province Sud est sous-représentée, alors qu’elle fournit l’essentiel de la population et de l’économie. Ce mille-feuille institutionnel a été bâti par les socialistes, contre les intérêts des Français et pour toujours plus d’impôts. Il doit être simplifié, alors que l’on voit plus que jamais son impuissance aujourd’hui.

    Enfin, le retour de la puissance française passe par l’implantation en Nouvelle-Calédonie de la principale base militaire française du Pacifique, qui doublerait les effectifs déjà présents sur place. C’est ainsi qu’un message sera envoyé aux pays étrangers qui jouent aujourd’hui de notre faiblesse pour tenter d’effacer et de remplacer la France en Nouvelle-Calédonie.

    Comment réussissez-vous à faire campagne dans un pays en situation insurrectionnelle ?

    Ma priorité aujourd’hui est d’être aux côtés des habitants, à Nouméa, qui protègent jour et nuit leurs familles, leurs maisons, leurs commerces. De barrage en barrage, mon but est de les écouter et de leur demander ce dont ils ont besoin. La solidarité et le courage dont ils font preuve sont en tout point admirables mais je sais aussi que beaucoup d’entre eux arrivent à bout, alors que la situation dure depuis un mois et demi. Il est urgent que l’État reprenne le contrôle des quartiers insurgés et rétablisse l’ordre, avant qu’il y ait un massacre entre civils, d’un côté ou de l’autre. Toute mon ambition est d’éviter ce drame, en agissant avant de devoir réagir. En cela, les élections législatives sont une occasion utile pour les Calédoniens d’envoyer à Paris un député pleinement déterminé, sans calcul ni faux-semblant, au service de la vérité.

    Qui êtes-vous Thomas Nasri ?

    "J’ai 35 ans, je suis engagé aux côtés d’Éric Zemmour depuis les débuts de Reconquête en 2021, après avoir été journaliste en Métropole. J’ai été son directeur de cabinet pendant plus d’un an à partir des élections législatives en 2022 et je suis désormais l’un de ses plus proches collaborateurs. Mon engagement politique tient au goût du réel et à la défense du peuple français et de son identité face à ceux qui veulent l’effacer. Il s’agit de ma première campagne politique en Nouvelle-Calédonie, mais je m’y engage car nous y vivons avec le plus d’urgence la question de vie ou de mort des Français, que certains voudraient chasser. Face à cela, les députés sortants, aussi respectable soit leur engagement loyaliste sur place, ne me semblent pas à la hauteur des enjeux, biaisés par leur engagement pour Macron et manipulés demain par Marine Le Pen."

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