- Baptiste Gouret | Crée le 28.06.2024 à 19h00 | Mis à jour le 28.06.2024 à 19h00ImprimerLes bureaux de vote seront ouverts dimanche de 7 heures à 17 heures. Photo Archives LNC / NVDix-huit listes ont été validées par le haut-commissariat pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet en Nouvelle-Calédonie. Zoom sur les douze candidats qui se présentent dans la première circonscription, réunissant Nouméa, les îles Loyauté et l’île des Pins.
La campagne des élections législatives est lancée depuis le lundi 17 juin. En Nouvelle-Calédonie, le haut-commissariat a validé officiellement, dimanche 16 juin, dix-huit listes dans les deux circonscriptions calédoniennes : douze dans la première et six dans la seconde. Découvrez les candidats qui se présenteront aux législatives des 30 juin et 7 juillet dans la première circonscription, composée de Nouméa, des îles Loyauté et de l’île des Pins, afin de décrocher un siège à l’Assemblée nationale.
Pierre-Henri Cuenot, pour le Mouvement des citoyens français
Photo Aurélia DumtéAvocat de profession, Pierre-Henri Cuenot est un membre actif de l’Association des citoyens français de Nouvelle-Calédonie (ACF-NC), à l’origine du mouvement éponyme (MCF-NC) pour lequel il se présente dans la première circonscription. La campagne de Pierre-Henri Cuenot sera basée sur un thème central défendu par l’association depuis sa création : ouvrir le corps électoral aux "41 000 citoyens" qui sont privés de vote sur le territoire. "Parce qu’une fois encore, nous sommes les laissés-pour-compte, nous devons prendre en main notre destin de citoyens français", a dit le mouvement dans la présentation de son candidat.
Philippe Dunoyer, pour Calédonie ensemble
Photo Archives LNCCe fut le premier à se déclarer candidat, deux jours après la dissolution de l’Assemblée nationale. Député sortant, Philippe Dunoyer, 56 ans, a été élu pour la première fois en juin 2017, avant d’être réélu en 2022, investi par le parti de la majorité présidentielle. Durant ses deux mandats, il a notamment exercé ses fonctions au sein de la commission des Lois, des délégations aux droits des femmes et des enfants, et en tant que vice-président de la délégation aux Outre-mer. A l’échelle locale, il a également été membre du gouvernement et adjoint au maire à Nouméa. Il est actuellement toujours conseiller de la province Sud et membre du Congrès. Sa suppléante est Annie Qaeze, originaire de Lifou et actuelle vice-présidente du Congrès. Sa campagne devrait reposer sur la recherche d’un accord global, pour lequel les membres de Calédonie ensemble militent depuis plusieurs mois, devenu selon eux d’autant plus essentiel depuis le déclenchement des émeutes le 13 mai.
Veylma Falaeo, pour l’Eveil océanien
Photo Archives LNCMembre du Congrès et de la province Sud, élue conseillère municipale de Nouméa en 2020, la secrétaire générale du parti l’Eveil océanien se présente pour la première fois aux élections législatives. C’est sur la place de la Paix, au pied de la statue de la poignée de mains entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, que le parti a présenté ses deux candidats. Veylma Falaeo fera campagne aux côtés de Milakulo Tukumuli, président de l’Eveil océanien, candidat dans la deuxième circonscription (lire ici). Elle entend incarner une alternative aux représentants calédoniens actuels qu’elle juge responsables de la situation actuelle. "La troisième voie doit être entendue", a-t-elle souligné au micro de NC La 1ère, avant de conclure : "Nous n’avons pas besoin de chef de file de guerre, mais nous avons besoin de semeurs de paix."
Muneiko Haocas, pour le MNIS
Photo Anthony TejeroElle avait appelé, en fin de semaine dernière, à "l’unité des forces indépendantistes". Muneiko Hoacas a finalement décidé d’incarner ce rapprochement, malgré les candidatures parallèles de l’Union calédonienne. Co-fondatrice et présidente du MNIS (Mouvement nationaliste indépendantiste souverainiste), l’ancienne éducatrice en environnement et développement durable en région parisienne et désormais chargée de la communication du Sénat coutumier affiche son engagement en faveur de la jeunesse dans les quartiers et la défense d’une souveraineté nationale comme ses thèmes de campagne. Elle s’était déjà présentée aux élections législatives de 2022 dans la seconde circonscription. Le MNIS se veut également une "alternative solide et cohérente" dans le paysage politique calédonien. Le parti conditionne par ailleurs un accord global au renouvellement du Congrès.
Simon Loueckhote, pour le Rassemblement national
Photo Archives LNCC’est à Ducos, centre économique de l’agglomération et quartier "le plus touché par les exactions provoquées par les délinquants lors des émeutes" que Simon Loueckhote a décidé d’installer sa permanence de campagne. Ardent défenseur de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française, l’ancien sénateur a été investi par le Rassemblement national, et Eric Ciotti précise-t-il, pour ces élections législatives anticipées dans la première circonscription. Il y a deux ans, lors des élections présidentielles de 2022, il avait pris fait et cause pour Eric Zemmour, avant de quitter Les Républicains calédoniens, plus en phase avec les décisions du parti. Avec sa suppléante, Suzanne Maiau Sefa, le signataire de l’Accord de Nouméa recevra ses fidèles tous les jours de 11h30 à 13h30, dans la galerie de la baie des Dames.
Sollicité pour une interview, Simon Loueckhote n’a pas donné suite à notre demande.
Nicolas Metzdorf, pour les loyalistes
Photo Baptiste GouretDéputé sortant de la seconde circonscription, c’est cette fois dans la première que Nicolas Metzdorf a décidé de présenter sa candidature aux élections législatives. Aux côtés d’Alcide Ponga (lire ici), il a été désigné par plusieurs groupes non-indépendantistes : les Républicains calédoniens, Générations NC, Le Mouvement populaire calédonien, Tous Calédoniens et Le Rassemblement-LR. L’ancien maire de La Foa, âgé de 36 ans, compte bien garder son siège à l’Assemblée nationale en misant sur "l’union" des loyalistes pour conserver, dans l’hémicycle, des partisans de la Nouvelle-Calédonie française. "Cette campagne sera celle de la défense de nos valeurs et de la promotion de notre projet de société", pense les deux candidats. Nicolas Metzdorf fut également rapporteur du texte sur le dégel du corps électoral adopté à l’Assemblée nationale, à l’origine de la crise insurrectionnelle traversée par la Nouvelle-Calédonie depuis le 13 mai.
Omayra Naisseline, pour l’Union calédonienne
Photo LNCSi le FLNKS ne présentera pas de liste indépendantiste, l’Union calédonienne a désigné sa candidate pour la première circonscription : Omayra Naisseline. Membre du congrès pour le groupe UC-FLNKS et Nationalistes, elle est également élue avec l’étiquette Dynamique autochtone à la province des Îles. Âgée de 38 ans, elle a récemment été sous le feu des projecteurs pour avoir signé, au nom du Congrès, un mémorandum de coopération avec l’Azerbaïdjan lors d’un déplacement officiel à Bakou.
Sollicitée pour une interview, Omayra Naisseline n’a pas donné suite à notre demande.
Thomas Nasri, pour Reconquête !
Photo DRTomas Nasri, 35 ans, est engagé aux côtés d’Éric Zemmour depuis les débuts de Reconquête en 2021, après avoir été journaliste en Métropole. "J’ai été son directeur de cabinet pendant plus d’un an à partir des élections législatives en 2022 et je suis désormais l’un de ses plus proches collaborateurs, indique le candidat dans la première circonscription. Mon engagement politique tient au goût du réel et à la défense du peuple français et de son identité face à ceux qui veulent l’effacer. Il s’agit de ma première campagne politique en Nouvelle-Calédonie, mais je m’y engage car nous y vivons avec le plus d’urgence la question de vie ou de mort des Français, que certains voudraient chasser."
Et aussi…
Quatre autres candidats se présentent également dans la première circonscription : Juanita Ciane Angexetine, Manuel Millar, Germaine Toléa Nemia et Cédric Devaud.
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