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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 16.10.2024 à 13h53 | Mis à jour le 16.10.2024 à 13h53
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    Aujourd’hui, seule une personne en situation de handicap sur quatre occupe un emploi en Nouvelle-Calédonie. Photo AFP
    Le texte, examiné ce mercredi par le gouvernement, vise à développer le travail intérimaire pour les personnes en situation de handicap, qui ne sont que 25 % à occuper un emploi en Nouvelle-Calédonie.

    Selon les chiffres de l’enquête sur les forces de travail réalisée par l’Isee en 2020, la Nouvelle-Calédonie compte un peu plus de 8 000 adultes reconnus en situation de handicap, soit 3 % de la population des plus de vingt ans. Seuls 25 % d’entre eux occupent toutefois un emploi, en raison de "nombreux freins faisant obstacle à leur insertion professionnelle, tels que la représentation sociale sur le handicap, la crainte de la stigmatisation, l’absence de médiation, de structure d’emploi adapté et de dispositifs spécifiques d’insertion professionnelle", énumère le gouvernement, dans un communiqué publié ce mercredi 16 octobre. Résultat : "les personnes en situation de handicap vivent en majorité sous le seuil de pauvreté."

    La "double opportunité" des missions d’intérim

    Réuni en séance hebdomadaire, l’exécutif a étudié ce mercredi matin un projet de loi relatif à l’insertion des travailleurs en situation de handicap par le travail intérimaire. Cette voie d’accès offre "une double opportunité", juge le gouvernement. D’abord, le travail intérimaire permet aux travailleurs handicapés d’avoir "une vision concrète du poste, de son environnement de travail et des adaptations professionnelles nécessaires". Par ailleurs, les missions d’intérim présentent l’avantage, pour les entreprises, "d’appréhender la personne dans sa globalité et d’apprécier ses aptitudes, ses compétences professionnelles et ses talents".

    Actuellement, les entreprises de plus de 20 salariés sont soumises à l’obligation d’employer des travailleurs handicapés, à hauteur de 2,5 % de l’effectif total. Bien souvent, les employeurs s’en acquittent en passant des contrats de sous-traitance ou de prestations avec des structures d’emploi adapté ou en versant une contribution annuelle au fonds pour l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap (FIPH) pour chaque bénéficiaire qu’il aurait dû employer. Ainsi, seuls 30 % des employeurs remplissent cette obligation par l’emploi de travailleurs handicapés. Un chiffre qui met en lumière l’ampleur des difficultés d’insertion professionnelle pour les travailleurs handicapés, que le projet de loi examiné par le gouvernement et validé par le Conseil d’État doit réduire.

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