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    Nouvelle Calédonie
  • A.T. | Crée le 25.12.2024 à 10h00 | Mis à jour le 25.12.2024 à 12h18
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    Depuis la Covid et avant la fermeture de la ligne Nouméa-Tokyo, le marché japonais n’avait repris que très partiellement dans le pays. Photo Anthony Tejero
    Au premier trimestre 2024, plus de 26 000 visiteurs avaient été recensés sur le Caillou, soit l’un des meilleurs démarrages observés. Ces données publiées par l’Isee (Institut de la statistique et des études économiques) viennent confirmer la reprise nette du secteur. Mais c’était sans compter les émeutes qui ont marqué un coup d’arrêt brutal à l’activité.

    Avec 26 200 touristes recensés, le premier trimestre 2024 se classe au pied du podium (quatrième position) des débuts d’année ayant enregistré la plus forte fréquentation, derrière ceux de 2018, 2016 et 2019.

    Le premier trimestre 2024 a même dépassé le niveau d’affluence observé en 2023 à la même période (+2,1 %), qui a été une année marquée par une excellente reprise du secteur après la Covid, avec au total plus de 125 000 visiteurs enregistrés, soit 96 % des flux de 2019, qui était une année record (avant l’arrêt brutal de l’activité durant les années Covid). Et ce, en dépit de la crise requin qu’a connue Nouméa. Les données du premier trimestre 2024 confirment donc que la reprise de l’activité en touristique en Nouvelle-Calédonie était clairement installée et même au plus haut depuis le début des calculs des chiffres de fréquentation.

    Mais c’est sans compter sur les exactions de mai qui ont balayé d’un coup cette dynamique et douché tous les espoirs des professionnels du tourisme, plongés dans une crise profonde et durable. Pour autant, le secteur espère un retour progressif des visiteurs (hors croisière) dès l’an prochain.

    Quelle stratégie de relance ?

    "Désormais, on entre dans une phase de promotion avec notamment une campagne de communication axée sur le thème " Nouvelle-Calédonie, nouveau départ ". On s’est dit qu’il fallait assumer cette crise, dont le monde entier a entendu parler, glisse Julie Laronde, directrice de Nouvelle-Calédonie tourisme (NCT), dans un entretien accordé aux Nouvelles calédoniennes, publié le 14 décembre, qui fixe les priorités pour 2025 : "reconquérir les flux perdus de Métropole ainsi que d’Australie et de Nouvelle-Zélande, mais aussi réactiver Singapour que l’on n’a pas encore pénétré et où on n’a pas fini le travail de notoriété."

    Dans cette stratégie de relance, l’ouverture de la ligne Nouméa-Paris via Bangkok entièrement opérée par Aircalin, apparaît d’ailleurs comme un atout pour Julie Laronde : "Avec moins de 24 heures de vol, cette ligne nous rend très proche de notre premier marché émetteur avec, en 2023, 43 000 Métropolitains venus en Nouvelle-Calédonie, soit un tiers du nombre de touristes. C’est aussi l’occasion d’élargir aux autres marchés européens, dont l’Allemagne, l’Italie et la Grande Bretagne qui ont un potentiel qu’il va falloir essayer de capitaliser."

    Un pic historique de fréquentation depuis l’Hexagone et Wallis-et-Futuna


    En comparant les fréquentations touristiques de tous les premiers trimestres de ces trente dernières années, les ressortissants de l’Hexagone (8 980 personnes) et de Wallis-et-Futuna (2 630) ont atteint leur plus haut niveau d’affluence ce début d’année 2024, soit respectivement 37 % et 10 % des visiteurs enregistrés.

    Le record de fréquentation des Australiens (6 724 personnes) et des Néo-Zélandais (1 750) avait, lui, été atteint au premier trimestre 2023. Pour autant, en 2024, 5 510 Australiens ont été recensés, ce qui constitue la deuxième source de touristes, représentant 21 % de l’affluence totale.

    Au premier trimestre 2024, 2 190 touristes japonais ont également été recensés, un chiffre toujours très éloigné du record du premier trimestre 2005 (9 920 visiteurs). Néanmoins, l’affluence nippone enregistrait une augmentation notable de 26,8 % par rapport à la même période en 2023, signe d’un retour très progressif, bien que nettement en deçà des chiffres d’avant Covid. C’est l’une des raisons qui a poussé Aircalin à fermer la ligne Nouméa-Paris, dans sa stratégie de gestion de crise.

    Enfin, la clientèle singapourienne marque la plus forte progression entre les premiers trimestres 2023 et 2024 (+ 62 %), mais ces chiffres ne traduisent qu’une part dérisoire du marché, avec moins de 1 % (soit une évolution de 132 à 214 touristes).

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