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    Nouvelle Calédonie
  • Julien Mazzoni | Crée le 27.03.2025 à 09h25 | Mis à jour le 27.03.2025 à 09h43
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    La liaison vers Singapour passe de quatre à trois rotations hebdomadaires à compter de dimanche 30 mars. Photo Aircalin
    La décision de la compagnie aérienne de modifier son programme de vols entre Nouméa et Singapour ne passe pas auprès de l’UFC-Que Choisir. L’association de défense des consommateurs dénonce une décision prise "au mépris des clients" et interpelle le gouvernement et la compagnie pour tenter de réduire les impacts sur les clients.

    Le porte-parole du gouvernement, Christopher Gygès, l’a annoncé mercredi lors du point presse hebdomadaire de l’exécutif : dès dimanche 30 mars, la liaison vers Singapour passe de quatre à trois rotations par semaine. Une décision qui a suscité la colère de l’UFC-Que Choisir, qui a adressé un courrier de réclamation au président du gouvernement, Alcide Ponga, et au directeur de la compagnie aérienne, Georges Selefen. L’association de défense des consommateurs indique avoir reçu de nombreuses plaintes de clients et désapprouve fermement la méthode utilisée par Aircalin, qu’elle considère comme "indigne d’une grande compagnie aérienne".

    Une décision "inacceptable", selon l’UFC

    Plusieurs centaines de clients auraient vu leur vol annulé, suspendu ou à l’horaire modifié, selon l’UFC. La décision d’Aircalin est "inacceptable et induit une défiance à l’égard de la compagnie", estime Gilles Vernier, le président de l’association de défense des consommateurs. "Il est un principe dans le transport aérien international de ne pas modifier, sauf événement de cas de force majeure extérieure à la compagnie, le plan de vol publié six mois à l’avance et sur lequel les clients se sont positionnés pour acheter leurs billets et organiser leurs déplacements", ajoute-t-il.

    L’UFC déplore également "qu’aucune disposition n’ait été prise par la compagnie pour contacter chaque client individuellement et organiser avec lui le vol de remplacement. Il y a là un mépris total du client et si la compagnie n’était pas en situation de monopole sur la Nouvelle-Calédonie, elle subirait la sanction de la concurrence."

    L’association a donc sollicité le gouvernement et la compagnie pour étudier la possibilité de reprogrammer certains vols ou au moins d’en réduire les impacts sur les clients. Contactée ce jeudi matin, la compagnie indique qu’elle communiquera dans le courant de la journée.

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