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    Grand Nouméa
  • A.T. | Crée le 24.04.2024 à 18h17 | Mis à jour le 24.04.2024 à 18h21
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    Le 9 avril, une centaine de gendarmes sont intervenus aux abords de la tribu de Saint-Louis, alors qu'un certain nombre d'habitants procédaient à un barrage filtrant sur la RP1 pour protester contre le pacte nickel.  Photo Archives LNC / Baptiste Gouret
    Après la récente flambée de violence qui a secoué le secteur de Saint-Louis, notamment sur la RP1, le procureur de la République livre ses précisions sur le déroulement de ces exactions, notamment sur l’agression d’une motocycliste ainsi que sur la tentative de meurtre contre un habitant de la tribu.

    Entrave à la circulation

    À la suite de la mise en place de barrages filtrants sur la RP1, le 9 avril dernier, par des individus qui manifestaient leur opposition au pacte nickel, bloquant des véhicules des employés ou des sous-traitants se rendant sur les sites miniers du Sud, le procureur de la République tient à apporter une précision.

    Ainsi, un homme de 39 ans, domicilié à la tribu d’Ouara, sur l’île Ouen, a été déféré ce lundi 22 avril du chef d’entrave à la libre circulation sur la voie publique. Dans le cadre de la procédure de CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) et au vu de ses antécédents judiciaires, le Parquet a proposé la peine de 4 mois d’emprisonnement ferme, assortie d’un aménagement sous forme de bracelet électronique, peine acceptée et homologuée par le président du tribunal.

    Vol avec violence contre une motocycliste

    Toujours le 9 avril dernier, vers 16h30, alors qu’une motocycliste circule sur la RP1, devant la tribu de Saint Louis, dans le sens Plum-Nouméa, un groupe d’individus surgit sur la voie publique provoquant un fort ralentissement des véhicules, positionnés devant le deux-roues.

    Cagoulés et porteurs de rondins de bois, certains d’entre eux se positionnent face à la motarde en lui barrant la route. Alors qu’elle tente une manœuvre de contournement, un individu saisit son guidon provoquant son déséquilibre tandis qu’un deuxième agresseur lui assène un coup au niveau du casque à l’aide d’un rondin. En se relevant de sa chute, plusieurs agresseurs lui portent alors des coups pendant que d’autres s’emparent de sa moto, prenant la fuite en direction de la tribu.

    La scène de violence se poursuit par l’action de l’un d’eux qui, au volant de son scooter, roule délibérément sur la jambe de la victime, qui après examen médical, présente six contusions au niveau du visage, des membres inférieurs et supérieurs justifiant une incapacité totale de travail (ITT) de 10 jours.

    L’enquête confiée à la brigade de recherches de Nouméa a abouti à une série d’interpellations ce lundi 22 avril. Un mineur âgé de 17 ans, domicilié à la tribu de Saint louis, et identifié comme étant le conducteur du scooter, a été déféré devant le magistrat instructeur ce mardi 23 avril. Lors de ses auditions, il a contesté son implication dans les faits de vol en précisant qu’il n’avait pas percuté volontairement la motocycliste.

    Il est mis en examen du délit reproché et placé en détention provisoire par ordonnance du juge des libertés et de la détention, décision conforme aux réquisitions du Parquet et à la demande du magistrat instructeur.

    Les investigations se poursuivent dans le cadre de cette enquête.

    Tentative de meurtre dans la tribu de Saint Louis

    Lundi 22 avril, vers 17h30, un homme revenant de son travail au champ, route de Yereka, à la tribu de Saint Louis, est atteint au niveau de l’arrière de la tête et de l’épaule par plusieurs coups de feu. Le tireur présumé a utilisé un fusil de chasse de calibre 16.

    "Ces violences semblent s’inscrire dans un contexte de conflit familial lié à un droit de passage sur un terrain", précise le procureur de la République Yves Dupas. Un dispositif important a été déployé par la gendarmerie pour extraire la victime des lieux, dans le cadre de sa prise en charge médicale qui a justifié une incapacité totale de 1 jour."

    Le tireur présumé, un mineur âgé de 16 ans a été interpellé ce mercredi matin. Lors de ses premières auditions, il reconnaît avoir tiré sur la victime avec son fusil.

    Par ailleurs, deux autres personnes ont été placées en garde à vue, ce matin, pour des faits de violences commises avec une arme blanche sur la victime depuis le samedi 20 avril 2024, toujours dans ce contexte de conflit familial.

    À ce stade, les investigations se poursuivent, juge bon de préciser Yves Dupas.

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